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29 mars 2018 4 29 /03 /mars /2018 23:18

 

Ô « La semaine de Suzette »

Certes une invention de génie!

Un journal pein de fantaisies,

Conçu pour de simples fillettes.

 

De Soussana, la semaine

Que je présente au jour le jour,

Avec des mots de troubadour,

À une source claire mène.

 

Lors ceux se qui se sont abonnés,

Se délassant en cet espace

Y reçoivent diverses grâces,

Bien souvent en sont étonnés.

 

Comment révéler l'énergie

Dont les effets sont indicibles?

C'est un désir irrésistible.

Le comble la photographie.

 

29 mars 2018

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27 mars 2018 2 27 /03 /mars /2018 22:10

 

À Alain

 

Une énergie qui me surprend

Présentement me tient active,

Souriante, me sentant vive.

De renaître ai le sentiment.

 

Je m'interromps un court moment

Et médite dans le silence.

Je perçois en toute évidence

Ma volonté de changements.

 

En me soustrayant aux efforts, 

Je m'abandonne à la paresse,

Manque rarement d'allégresse,

Trouve agréable mon confort.

 

Cependant ma passivité

Laisse mon talent en souffrance.

Suis privée de la jouissance

 Que fait ressentir la fierté.

 

Je ne me veux plus survivante,

Habituée à végéter

En évitant de m'activer.

Je désire être performante.

 

Or, pour relever ce défi,

Et créer des métamorphoses,

Il faut que j'innove, que j'ose

Croire que je n'ai pas vieilli.

 

27 mars 2018

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26 mars 2018 1 26 /03 /mars /2018 20:26

 

Pantoum

 

En un vaste espace incertain,

Sans intérêt ma pensée erre.

J'ouvre les yeux à la lumière;

Je suis vivante ce matin!

 

Sans intérêt, ma pensée erre.

Ne ressens émoi ni entrain.

Je suis vivante, ce matin!

Allongée, je ne bouge guère.

 

Ne ressens émoi ni entrain.

Je sais ce qui en moi diffère.

Allongée, je ne bouge guère.

Me ressourcer me parait vain.

 

Je sais ce qui en moi diffère.

Serait-ce ainsi jusqu'à la fin?

Me ressourcer me parait vain.

- Laisse la providence faire! 

 

26 mars 2018

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24 mars 2018 6 24 /03 /mars /2018 18:29

 

Songerie

 

 

Lycéenne de douze ans,

Je contemplais une dame

Dont l'élégance et le talent

De bonheur emplissaient mon âme.

 

L'enchanteresse au regard bleu

 Qui offrait de la poésie,

Créait un monde fabuleux,

Émouvant, plein de fantaisies.

 

Elle avait l'art du beau-parler,

Un incomparable héritage.

Prenait plaisir à révéler

Ce qui ravit dans le langage.

 

Je lui écrivis un poème,

 Un candide aveu enfantin.

Pourtant d'une énergie extrême.

Bien sûr, il resta clandestin.

 

N'aurais pu alors deviner

La considérable importance,

Qu'eut très tôt sur ma destinée,

D'avoir reçu des références.

 

J'évoque souvent sa présence,

De muse ou de très jeune fée.

Elle mit dans mon existence

 Tant d'heures de félicité!

 

24 mars 2918

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22 mars 2018 4 22 /03 /mars /2018 19:52

Soliloque

 

En mon état d'insouciance,

Laissant le temps suivre son cours,

Abstraitement, dans le silence,

Que vais-je saisir en ce jour?

 

- De la lumière, la tendresse,

Du repos, la sérénité,

Et ce bien-être qui ne cesse,

Dans la douce passivité.

 

Au cours de ma longue existence,

Mon histoire fut exaltante.

Dans sa phase de survivance,

Elle m'apparaît décevante.

 

Me faut garder le goût d'agir,

D'avoir un pouvoir sur les choses.

Non pas seulement ressentir.

En ce jour, quel choix se propose?

 

22 mars 2018

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20 mars 2018 2 20 /03 /mars /2018 21:20

 

Bien exposée à la tendresse,

En ce matin ensoleillé,

N'étant nullement éveillée,

Me sens pénétrée d'allégresse.

 

Suis dans l'espace de l'absence,

Parfaitement silencieux.

                                                    J'y erre, n'ouvrant pas les yeux.

                                                      Il est dépourvu de fragrances.

 

Subsiste ma passivité.

Sans qu'une pensée ne surgisse,

Subrepticement le temps glisse,

Perdure l'immobilité.

 

Mon esprit n'étant plus inerte,

Suis ramenée dans le présent.

Lors reprend sa marche le temps,

Toujours pareillement alerte.

 

20 mars 2018

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19 mars 2018 1 19 /03 /mars /2018 20:30

 

Pour me sortir de l'apathie,

Un mot charmant et efficace,

Emplissait mon âme de grâce,

Me redonnait de l'énergie.

 

 

C'était surtout dans la souffrance

Que je recourrais à ce mot.

Il apaisait certes mes maux,

Faisait surgir de la brillance.

 

 

En ces temps où la léthargie

Me prive d'entrain et me lasse,

Rend maussade le temps qui passe,

Je m'abandonne à sa merci.

 

 

Mais si je murmurais: mamie!

Se pourrait-il que ce vocable

 À nouveau devienne capable

De produire de la magie?

 

 

19 mars 2018

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19 mars 2018 1 19 /03 /mars /2018 01:20

 

 À chacun offre l'espérance

Une provision de peut-être.

Leur effet est de faire admettre

Que sur deux existe une chance.

 

Sur deux, mais fort souvent bien plus.

Lors tant pis pour les pessimistes

Qui se déclarant réalistes,

Se moquent des hurluberlus.

 

J'ai fait un usage constant

Des moyens pouvant satisfaire

Des rêves semblant des chimères

Mais ne le furent pour autant.

 

En dépit de l'indifférence,

Que l'on croit acquise au vieil l'âge,

D'ultimes envies de passage

 M'émeuvent en fin d'existence.

 

18 mars 2018

 

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16 mars 2018 5 16 /03 /mars /2018 23:26

 

Pantoum

 

Des points de suspension sur une unique page.

Silences alignés sur des bonheurs fanés,

Lors des instants, des jours, des saisons, des années.

Sont privées d'énergie les questions qui surnagent.

 

Silences alignés sur des bonheurs fanés,

Des troubles affligeants, des grâces qui engagent.

Sont privées d'énergie les questions qui surnagent,

A perdu son attrait mon plaisir de glaner.

 

Des troubles affligeants, des grâces qui engagent,

Les émois disparus ne sont pas ramenés.

A perdu son attrait mon plaisir de glaner.

La prudence et le doute certes m'ont rendue sage.

 

Les émois disparus ne sont pas ramenés.

Les vocables exaltants me semblent hors d'usage.

La prudence et le doute certes m'ont rendue sage.

Des points de suspension rendent tout suranné.

 

16 mars 2018

 

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13 mars 2018 2 13 /03 /mars /2018 21:31

 

Pantoum

 

Je m'abandonne à exister

En m'immergeant dans le silence.

Est somptueux dans la brillance

Le ciel uniment velouté.

 

 

En m'immergeant dans le silence,

 Je choisis la passivité.

Le ciel, uniment velouté,

Sans cesse change d'apparence.

 

 

Je choisis la passivité.

Apaisante est l'insouciance.

Sans cesse change d'apparence

L'énergique réalité.

 

 

Apaisante est l'insouciance,

Profitable l'oisiveté.

L'énergique réalité

Ne permet pas l'indifférence.

 

 

13 mars 2018

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