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14 janvier 2016 4 14 /01 /janvier /2016 21:13

 

Poème inspiré par le tableau de Claude Moulin
« Port de Tadoussac »


Quand je suis près de l'eau , je regarde le ciel.
En parade, souvent des animaux mythiques
Immenses, vaporeux et chacun d'eaux unique
Que dore la lumière à la saveur de miel.


Aussi des contients d'un fascinant ailleurs.
Baies qui s'ouvrent, grandissent, èlargissent leur rive.
Des îlots émouvants glisssent à la dérive.
La voute est transcendée par l'afflux de couleurs.


L'artiste qui reçoit l'énergie de la vie,
Caressé par le vent qui arrive du large,
Contemplant la beauté qui se donne en partage,
D'en capter le reflet en a toujours l'envie.
 

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14 janvier 2016 4 14 /01 /janvier /2016 20:52



Poème inspiré  par «Longueuil la nuit» tableau de Claude Moulin


Le spectacle au ciel est divin.
En contemplation, le poète
Sait que s'exprimer serait vain.
Le peintre a sorti sa palette.


Une toile se fait miroir,
S'y déposent de blancs nuages,
Charmantes formes dans le noir.
La ville dort, devenue sage.


De l'univers mystérieux,
A surgi la lune qui veille.
Elle a un aspect radieux,
Une présence qui égaille.


Lors, il se produit un miracle:
Le peintre emporte un pan de nuit,
La fascination du spectacle
Et la lune ronde qui luit.


 

 

 

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13 janvier 2016 3 13 /01 /janvier /2016 20:59

Haïkus

Énergie sensible
glissement d'un ballon d'or
Espace embrasé.

Tableau qui s'anime
couleurs en métamorphoses
 foulards chatoyants.

Là-bas velours noir 
vue d'un pan de l'univers
 ivresse indicible

 Sublime harmonie
millions de points lumineux
posés avec art.

13 janvier 2016

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13 janvier 2016 3 13 /01 /janvier /2016 01:23

En hommage aux romanciers talentueux

 

Les maisons privées restent closes,

N'y entrent que les invités.

Si leur jardin offre des roses,

On aimerait les visiter.

 

Le poète a des coups de coeurs

Quand il en voit de somptueuses.

Abritent-elles le bonheur?

Une complicité heureuse?

 

Il met en vers de courts émois.

Le romancier aime autre chose.

Magicien,il connait les lois

Permettant les métamorphoses.

 

Il introduit des personnages,

Où les maitres ont été chassés,

 Les suit et porte témoignage,

Il a le don d'intéresser.

 

Quand fascinent les aventures

 De héros pourtant inventés,

Éternelle est leur vie future

Ils ont pleinement existé.

 

12 janvier 2016

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12 janvier 2016 2 12 /01 /janvier /2016 17:35

Quand je médite sur la chance, 
J'accueille certes l'espérance. 
Elle met en moi des idées 
Que je n'essaie pas d'éluder. 

La providence longtemps fit 
Qu'à une muse je confie
Les émois qui troublaient mon âme.
Les traduisait la douce dame.

En retrouvant la poésie, 

Le charme d'nstants de ma vie
Je reste maintes fois pensive.
 La beauté me garde naïve.

Émouvant sonnet de Arvers!
Un chapelet de quelques vers. 
 Invulnérable dans l'espace,
Il conserve élégance et grâce.
 
Parfois je m'encourage à croire,
Qu'en dehors d'une vaine gloire,
L'un de mes pantoums chantants
 Restera audible cent ans.

31 décembre 2015

                            

                                            

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10 janvier 2016 7 10 /01 /janvier /2016 21:27

Soliloque


Ma pensée n'a rien à me dire.
Mon corps est en parfait repos,
Ne ressentant ni froid ni chaud. 
Je ne sais pas me faire rire.


Il serait temps d'aller au lit.
Or je m'attarde et tergiverse, 
Me répète que rien ne presse.
Je redoute un nouveau défi.


Quand je me glisse entre les draps,
M'assaille une énergie nocturne
Rendant mon âme taciturne.
La débrancher ne se peut pas.  


Je n'ai sur elle aucun pouvoir.
Il parait qu'il faut lui sourire.
En moi, la confusion empire
Et me fait sombrer dans le noir.


L'ennemie a peut-être fui
Chassée par une autre chimère.
Ce qui émeut est éphémère.
Toute  expérience porte fruit.

9 janvier 2016
 

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9 janvier 2016 6 09 /01 /janvier /2016 20:42

Haïkus

Lumière dosée
immense tableau vivant
sans frémissement.

Sur fond blanc opaque
gigantesques broderies
squelettes d'érables.

Sereine durée 
absence qui se prolonge
neige et flaques d'eau.

Percée printanière
esprit attentif en éveil 
accueil de l'instant.

Énergie paisible
bien-être dans l'harmonie
grâce récurrente.

9 janvier 2016

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8 janvier 2016 5 08 /01 /janvier /2016 21:44

Parmi les grâces abondantes,
Qui dans la nature fleurissent,
Nombreuses sont époustouflantes. 
Ô Providence protectrice!


Surgit le désir d'inventer, 
Face aux choses qui émerveillent.
Bonheur de créer la beauté
 Dont le rayonnement éveille.


Tous les artistes se destinent 
À devenir des magiciens.
Les uns superbement dessinent.
D'autres s'avèrent musiciens. 


Des poèmes tombant en manne,
Parfois, ont un charme inouï.
Dans leur errance ne se fanent
Mais disparaissent dans l'oubli.


Fasciner, n'étant plus vivant, 
D'un créateur semble le voeu.
Qu'opère l'énergie d'avant 
 On sait bien que cela se peut.


8 janvier 2016


 

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7 janvier 2016 4 07 /01 /janvier /2016 18:45

J 'achète beaucoup de livres, et j'ai acheté il y a peu  " A bord" de Suzanne Walther-Siksou.

 

Je ne lis bien sur pas tout ce qui sort, ni ce qui se vend, mais comme tout à chacun je fais un choix en fonction de  maints critères qui sont miens. J'ai donc acquis " A bord" de notre amie d'Arts et Lettres et je voudrais vous en parler  simplement , sans vouloir non plus être critique d'art ou critique littéraire car être écrivain poète soi-même ne pourrait nous soumettre à la critique par simple humilité de la connaissance de nos pensées qui ne seront jamais celles des autres dans l'expression de notre art, d'où mon absence de commentaires la plupart du temps. Comment juger soi-même de la part qui est en soi ? La poésie !

 

Premièrement, j'ai voulu acheter ce livre pour une raison qui m'a parue d'importance : Lorsque nous écrivons tous les jours que fait une vie, c'est déjà être authentiquement poète et vaut le mérite que nous nous y arrêtons. Je me suis arrêtée.

 

J'ai donc déjà lu ce livre, édité chez Edilivre, à compte d' éditeur participatif dans l'élaboration de l'édition gratuite recevant la pleine manne du bénéfice des vendus .... et  à compte d'auteur dans la mesure ou l'auteur doit acheter ses livres pour les vendre soi-même si l'envie lui vient de faire des journées signature. Si je n'aime pas participer à enrichir ce genre d'édition, j'ai cependant acheter "A bord" pour le labeur d'une vie de poète qu'est celle de notre amie.

 

Là s'est étalé effectivement une vie, un choix pensé d'oeuvres voulues dans ce recueil.

 

 Lire des poèmes imprimés papier donne une toute autre dimension que celle vécue sur une impression écran. Enfin, c'est mon vécu ! Je n'ai pas la même perception d'un écrit lorsqu'il est imprimé sur papier que sur écran. Il y a comme une autre vie qui se dégage pleinement que nous ne percevons pas sur écran. Pardon pour ceux qui n'aiment  lire que sur liseuse tablette, moi, je n'y arrive toujours pas !

 

J'ai donc vraiment  rencontré Suzanne dans " A bord " et je voudrais apporter mon soutien à ce joyau en vous invitant à l'acquérir parce qu'elle est authentiquement poète comme je l'ai pensé au préalable et aussi parce que chaque instant choisi nous mène dans un parcours crescendo comme dans une partition musicale voulant aboutir son adagio avant de retomber pour nous faire savourer la puissance du calme ambiant.

 

c'est ici : http://www.edilivre.com/a-bord-suzanne-walther-siksou.html#.Vn57z_n...

 

Allez y comme d'une promenade en forêt en décidant de prendre un chemin plutôt qu'un autre et y découvrant soudainement le plus beau des arbres.

Béatrice Lukomski Joly

 

NB: Article en excusivité, ce jour 7 janvier 2016, sur le site arts et lettres de M.Paul Robert

 

 

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7 janvier 2016 4 07 /01 /janvier /2016 17:49

Soliloque

 

En hommage aux gens gracieux

 

La gentillesse est le sourire inattendu

Que nous offre un passant marchant dans notre rue.

 

C’est le comportement d’un enfant qui se baisse,

Arrache un pissenlit, nous le donne, en liesse.

 

C’est la peine que prend un voisin pour aider

Sans qu’on eût cependant à le lui demander.

 

C’est l’aimable pensée, disant qu’il apprécie,

Que laisse un internaute qui veut dire merci.

 

On ne loue pas souvent la simple gentillesse,

Dont les effets sur nous s’apparentent aux caresses.

 

Des gestes spontanés, posés gracieusement,

Quelquefois, nous font voir la vie différemment. 

 

16 juillet 2008

 

 

Soliloque

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