On ne voit rien dans la rivière, quand la boue soudain l’envahit. Mais l’eau un jour redevient claire.
Le jugement aussi peut se brouiller quand on accueille de fausses données sans laisser une place au doute.
Peut-on se fier au hasard pour qu’il dissipe les erreurs et les torts qui en résultent?
Il est heureux que des personnes justes et compétentes vérifient le bien fondé d’affirmations tenues pour vraies mais qui ne sont que des ragots.
Je veux rendre hommage au journaliste américain qui a permis, à la surprise générale, de révéler des faits troublants et d’une extrême gravité.
Alertés d’autres journalistes se sont mis à fouiller dans le but de saisir enfin la vérité.
Va-t-elle voir le grand jour?
Pour ma part, j’avais dénoncé, selon ma propre conviction, mais en cercle clos, n’étant rien.
Or voilà que bien informée, en dépit des dénégations, je me pose cette question primordiale:
- qui avait l’ambition de se substituer À Dominique Strauss-Khan, directeur du FMI, qui jouissait d’une notoriété enviable?
- qui a pris effectivement sa place pour tenter de résoudre la crise européenne?
- Sûrement pas Mme Lagarde qui tient un rôle secondaire.
Une tentative pitoyable!
L’Europe reste privée de la compétence d’un économiste remarquable et d’un diplomate brillant.
9 décembre 2011