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9 décembre 2011 5 09 /12 /décembre /2011 16:41

 

On ne voit rien dans la rivière, quand la boue soudain l’envahit. Mais l’eau un jour redevient claire.

Le jugement aussi peut se brouiller quand on accueille de fausses données sans laisser une place au doute.

Peut-on se fier au hasard pour qu’il dissipe les erreurs et les torts qui en résultent?

Il est heureux que des personnes justes et compétentes vérifient le bien fondé d’affirmations tenues pour vraies mais qui ne sont que des ragots.

Je veux rendre hommage au journaliste américain qui a permis, à la surprise générale, de révéler des faits troublants et d’une extrême gravité.

Alertés d’autres journalistes se sont mis à fouiller dans le but de saisir enfin la vérité.

Va-t-elle voir le grand jour?

Pour ma part, j’avais dénoncé, selon ma propre conviction, mais en cercle clos, n’étant rien.

Or voilà que bien informée, en dépit des dénégations, je me pose cette question primordiale:

- qui avait l’ambition de se substituer À Dominique Strauss-Khan, directeur du FMI, qui jouissait d’une notoriété enviable?

- qui a pris effectivement sa place pour tenter de résoudre la crise européenne?

- Sûrement pas Mme Lagarde qui tient un rôle secondaire.

Une tentative pitoyable!

L’Europe reste privée de la compétence d’un économiste remarquable et d’un diplomate brillant.

9 décembre 2011

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5 décembre 2011 1 05 /12 /décembre /2011 21:34

Une chute malencontreuse

me causait de vives douleurs,

Aussi une certaine peur.

L’habitude est-elle hasardeuse?

 

 

Je fais des gestes quotidiens,

Qui ne comportent pas de risque,

Une modeste gymnastique.

Je vis prudemment, pour mon bien.

 

 

Or, en marchant dans ma maison,

Je fus plaquée, soudain, à terre.

Figée, je ne savais que faire,

Je m’en remis à ma raison.

 

 

J’avais laissé choir deux assiettes.

Brisées, tous leurs morceaux tranchants,

Près, de moi semblaient menaçants.

J’étais de plus en plus inquiète.

 

 

M’en suis sortie au prix d’efforts,

Par mes soins, sans aucun recours.

N’aurais reçu aucun secours,

Barricadée dans mon confort.

 

 

J’avais fait une erreur de choix.

Il est certain que mes serrures

Incontournables, me rassurent

Mais m’emprisonnent, je le vois.

 

 

Brutal, un avertissement

Peut se révéler salutaire.

J’ai compris ce que je dois faire :

Me protéger différemment.

 

 

                                                                                              5 décembre 2011

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4 décembre 2011 7 04 /12 /décembre /2011 21:32

 

La joie qui est entrée, ce jour, dans ma maison,

Captivante, me tient dans la béatitude.

La nature, à son gré, change ses habitudes,

Peut rendre radieuse une morte saison.

 

 

J’accueille des rayons qui transforment les choses,

Éclairent les couleurs, non uniformément,

Déforment les tableaux, mais temporairement.

Mon esprit au point mort, je prolonge ma pause.

 

 

Des nuages figés, en masses abondantes,

Recouvrent en partie le ciel, d’un tendre bleu.

Oh! ravissant décor que contemplent mes yeux!

Le soleil se montre, en lune fascinante.

 

 

Il brille intensément, face à moi, pas très haut,

De son feu, il dissout les montagnes célestes

Et disperse aussitôt les débris qui en restent.

Je n’ose le fixer, il perce les rideaux.

 

 

Mon bonheur, je le sais, dépend de la beauté,

De grâces émouvantes qui viennent me surprendre.

Quand il s’agit de prendre et non pas de comprendre,

J’existe en harmonie, quelques fois exaltée.

 

 

         4 décembre 2011

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3 décembre 2011 6 03 /12 /décembre /2011 18:12

Mon âme n’aime plus mon corps.

Je le vois à son attitude,

Elle manque de gratitude.

Il n’est plus beau mais sain et fort.

 

Il a perdu son attirance,

Enlaidit, certes, au cours des jours

Et ne provoque plus l’amour,

Privé du parfum de jouvence.

 

 La décrépitude s’impose,

C’est une incontournable loi.
Apitoyé, mon être doit

Accueillir sa métamorphose.

 

 Chagrine, mais non malheureuse,

Je soupire mais aussi parfois,

Je ris en me moquant de moi.

Si je pouvais être oublieuse!

   

Chaque regret trouble la paix

Et laisse l’âme insatisfaite.

Comme le fait une défaite,

Il nuit à la sérénité.

   

Ma mémoire est époustouflante,

Elle garde des souvenirs

Qui ne cessent de revenir,

Grâces me laissant en attente.

 

 Quand la déchéance sévit,

Bien plus puissant que la sagesse,

Qui neutralise la tristesse,

Sûrement nous aide l’oubli

 

  3 décembre 2011

 

 

 

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30 novembre 2011 3 30 /11 /novembre /2011 22:50

 

Nul besoin de me mettre en frais

Pour mes connaissances nouvelles;

Elles sont toutes virtuelles.

Je les accueille sans apprêt.

 

 

Pour mes connaissances nouvelles,

J’ai des émois, restés secrets.

Je les accueille sans apprêt,

Leur fait don de mes ritournelles.

 

 

J’ai des émois restés secrets,

Des joies qui semblent actuelles.

Leur fait don de mes ritournelles,

Le goût du vrai fait leur attrait.

 

 

Des joies qui semblent actuelles,

Excessives ou tempérées.

Le goût du vrai fait leur attrait.

Les grâces captées restent telles.

 

 

30 novembre 2011

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30 novembre 2011 3 30 /11 /novembre /2011 03:37

 

Ma raison, qui a pris de l’âge,

Plus que jamais est contrôlante.

Elle exige que je sois sage,

Devient, maintes fois, contraignante.

 

 

Or, ce qui certes me chagrine,

Est mon manque de fantaisie.

J’en débordais femme gamine,

Une muse égayait ma vie.

 

 

Elle devint, selon les jours,

Mélancolique musicienne,

Romantique, chantant l’amour,

Ou truculente magicienne.

 

 

En carence d’énergie vive,

Elle capte certains émois,

Me semble devenue naïve,

N’a plus sa verve d’autrefois.

 

 

29 novembre 2011

 

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27 novembre 2011 7 27 /11 /novembre /2011 21:39

 

 

Mon invité du jour est un jeune poète.

Il va m’entretenir, mais d’un lointain ailleurs.

En silence, j’attends ses vers venus du coeur.

Pour l’accueillir chez moi, l’ambiance est parfaite.

 

 

Il va m’entretenir, mais d’un lointain ailleurs.

Une tombe est toujours glaciale et muette.

Pour l’accueillir chez moi, l’ambiance est parfaite.

Son âme vibrera, imprégnée de senteurs.

 

 

Une tombe est toujours glaciale et muette,

Quelle qu’en soit la place, agrémentée de fleurs.

Son âme vibrera imprégnée de senteurs,

Échappée, elle vogue, en demeurant secrète.

 

 

Quelle qu’en soit la place, agrémentée de fleurs,

La vermine détruit sans que rien ne l’arrête.

Échappée, elle vogue en demeurant secrète,

L’énergie de cet être émouvant de douceur.

 

 

27 novembre 2011

 

 

 

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27 novembre 2011 7 27 /11 /novembre /2011 21:39

 

 

Mon invité du jour est un jeune poète.

Il va m’entretenir, mais d’un lointain ailleurs.

En silence, j’attends ses vers venus du coeur.

Pour l’accueillir chez moi, l’ambiance est parfaite.

 

 

Il va m’entretenir, mais d’un lointain ailleurs.

Une tombe est toujours glaciale et muette.

Pour l’accueillir chez moi, l’ambiance est parfaite.

Son âme vibrera, imprégnée de senteurs.

 

 

Une tombe est toujours glaciale et muette,

Quelle qu’en soit la place, agrémentée de fleurs.

Son âme vibrera imprégnée de senteurs,

Échappée, elle vogue, en demeurant secrète.

 

 

Quelle qu’en soit la place, agrémentée de fleurs,

La vermine détruit sans que rien ne l’arrête.

Échappée, elle vogue en demeurant secrète,

L’énergie de cet être émouvant de douceur.

 

 

27 novembre 2011

 

 

 

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27 novembre 2011 7 27 /11 /novembre /2011 03:31

Nul ne peut exister dépourvu de désirs.

Le corps a des envies qu’on aime à satisfaire,

Et l’esprit des projets, des actions à faire,

Pouvant valoriser ou créer du plaisir.

 

 

Les désirs sont divers, qui dans l’âme se glissent.

Heureux qui les reçoit sans se causer de torts,

En évitant aussi de tragiques efforts.

La sagesse s’avère une utile complice.

 

 

Ce qui sembla, longtemps, un voeu irrecevable,

Dans le monde moderne, où règne la magie,

Par l’effet fascinant que produit l’énergie,

Peut se réaliser en bonheur ineffable.

 

 

Ô l’émerveillement! un miracle fut mien.

Je connus une ivresse à peine concevable.

On sait que le bonheur est chose périssable.

On croit avoir rêvé quand il n’en reste rien.

 

 

Je jouis du silence habitant ma maison

Et de la poésie qui égaye ma vie.

J’accueille, par instants, une envie affadie,

J’en connais la nature et aussi la raison.

 

 

Mais est-ce simplement la sotte vanité

Qui fait que j’entretiens cette envie restée chère:

Que mes vers les meilleurs ne soient pas éphémères!

Ils sont porteurs de joie ou de sérénité.

 

 

26 novembre 2011

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24 novembre 2011 4 24 /11 /novembre /2011 18:17

 

Abandonnés, par négligence,

Sur la table de mon salon,

Une page blanche en souffrance

Et un stylo qui en sait long.

 

 

Ces deux complices attendent là,

Alors que je fais une pause,

Face à la neige sans éclat,

Dans le silence qui repose.

 

 

Mes plantes stagnent dans leur pot,

Rabougries, n’offrant pas de fleurs.

Ô l’art fabuleux des vitraux

Qui m’emplit de soudaine ardeur!

 

 

Je ressens une vive envie,

En contemplant divers oiseaux,

Fascinants, qui semblent en vie,

D’inventer un hymne très beau.

 

 

L’écriture est une aventure;

Des mots nous manquent, s’ils existent.

Elle n’est musique ou peinture.

L’impuissance en ce jour m’attriste.

 

 

23 novembre 2011

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