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9 septembre 2017 6 09 /09 /septembre /2017 22:12

 Propos  à Nicole Duvivier

 

On vit ayant des habitudes.
Nombreuses font gagner du temps.
Certaines créent des certitudes.
À chacun son comportement.

 

Ce qui procure du plaisir 
Peut porter à l'accoutumance,
Faire naître un fréquent désir.
Vivre heureux a de l'importance.

 

On apprend, exerçant ses choix, 
Que la sagesse est nécessaire.
Les habitudes, par leur poids,
Imposent toujours leurs critères.

 

Je me connais des servitudes
Que par manque de volonté,
Je subis avec lassitude.
C'est ma manière d'exister. 

 

J'éprouve le besoin de dire.
Ne peux me passer du langage.
Je ne cesserai pas d'écrire. 
Chaque jour, j'emplis une page. 

 

9 septembre 2017

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9 septembre 2017 6 09 /09 /septembre /2017 22:10
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8 septembre 2017 5 08 /09 /septembre /2017 21:39


Une force sans violence
Me prive de ma liberté,
M'extrait de la réalité,
Me fait glisser dans le silence.

 

Je dois sembler privée de vie,
 Inanimée comme une chose.
Mon corps sans doute se repose
Or conserve son énergie.

 

Soudain, sous l'effet du soleil,
Qui emplit l'air de sa brillance,
Caressée de  rayons intenses,
Me retrouve en parfait éveil. 

 

Certes des heures d'existence, 
Chaque journée me sont volées.
Ne sais pourquoi dois m'en aller
Là où rien n'a de l'importance.

 

Je médite quelques instants
Et souris à la providence. 
   Suis en santé, c'est une chance.
Or du temps, il m'en reste tant!

 

 8 septembre 2017

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7 septembre 2017 4 07 /09 /septembre /2017 21:02


Le matin de ce jour portait à la tristesse.
Le ciel était empli de nuages fort laids.
Mais je pus ressentir une suave ivresse,
Errant dans un espace onirique et concret.

 

Des êtres animés, d'espèces innombrables,  
Sont bijoux fascinants de divins créateurs.
Leur énergie surprend et les rend véritables.
À chaque découverte, un nouveau coup de coeur.

 

Ces poissons, ces oiseaux relèvent du grand art.
Or tous les animaux  sont beaux ou admirables.
À louer la beauté certes chacun prend part.
Par leur grâce les fleurs rendent les gens aimables.

 

En manque de soleil n'avais l'âme à chanter.
La vue du merveilleux m'a emplie d'énergie.
Ce que l'on tient pour vrai ne peut me contenter
Le mystère pour moi vient de la poésie.


 6 septembre 2017

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7 septembre 2017 4 07 /09 /septembre /2017 20:58

La porte de sa cage est demeurée ouverte.
Le canari s'en aperçoit, ne s'en émeut.
Tapi en un recoin, nullement ne se meut.
Subitement, la liberté lui est offerte.

 

Le canari s'en aperçoit, ne s'en émeut.
Il ne laissera pas sa demeure déserte.
Subitement la liberté lui est offerte.
Or il ne sent pas devenu courageux.

 

Il ne laissera pas sa demeure déserte.
Il vécut à l'abri, insouciant, joyeux.
Or, il ne se sent pas devenu courageux.
     Son hôte l'observant voudrait comprendre, certes.

 

Il vécut à l'abri, insouciant, joyeux.
Sa sagesse grandit telle une plante verte.
Son hôte l'observant voudrait comprendre certes.
Voler en liberté l'eut conduit à sa perte.

7 septembre 2017

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5 septembre 2017 2 05 /09 /septembre /2017 22:49

Soliloque

 

On accueille le mot«peut-être»
Parfois lors d'une songerie.
S'il fait entrevoir un mieux-être,
Encouragé, on lui sourit.

 

Intervient souvent ce vocable
Quand il est important d'agir. 
Un choix paraissant préférable, 
Il incite à y réfléchir.

 

La précipitation entraîne 
Des actes qui sont imprudents 
Il faut donc prendre la peine 
Et le temps d'être clairvoyant.

 

Le hasard invite à miser,
Ne promet rien mais dit: peut-être!
Il est bon de réaliser 
Qu'il est risqué de s'y soumettre.

 

«Peut-être» semble un mot rieur
Il laisse toujours en attente.
D'espoir on le voudrait porteur,
S'en nourrir apaise ou contente.

5 septembre 2017

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4 septembre 2017 1 04 /09 /septembre /2017 21:41

Les Boomers branchés ont un site, Amicalien.
Un espace m'est réservé. Je m'y sens bien.
J'offre mes émois d'un instant, mis en poèmes.
Nombreux membres les lisent; peut-être les mêmes. 

 

Des statistiques mises à jour me font savoir
L'imprévisible effet qu'un texte put avoir.
Il m'est également aisé de constater
Ce qui émut alors qu'on pouvait en douter.

 

Parfois des résultats me paraissent extrêmes 
En deux- mille- seize, quatre de mes poèmes
Huit cent soixante fois ou plus, chacun fut lu,
En l'apprenant, je crus que j'avais a berlue.

 

Ce constat est encourageant. Il est possible
Que la poésie, qui sur la toile, est accessible
Ait plus d'effets que mise en recueils édités.
Le gardien de ce site est à féliciter.

 

« À l'écoute de ma pensée » fut lu huit-cent-soixante-quinze fois.

4 septembre 2017

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3 septembre 2017 7 03 /09 /septembre /2017 22:14


Je voudrais transcender l'instant, 
Que persiste ou non le silence.
L'emplir d'une claire brillance. 
Mon esprit devient hésitant.

 

Je devrais certes m'activer.
Je me complais à ne rien faire. 
Sans accès à l'imaginaire,
Au réel demeure rivée.

 

Très souvent m'arrivent des mots.
Je leur donne différents rôles,
 Souhaitant que certains soient drôles;
  Même quelques fois rigolos.

 

Le langage permet des jeux
Qui offrent de la fantaisie.
L'idée m'en vient, je la saisis.
Ce jour de pluie est ennuyeux.

 

3 septembre 2017

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3 septembre 2017 7 03 /09 /septembre /2017 03:55

Deux muses amies se reposent
Près d'une rivière chantante.
Et silencieuses se posent 
 Une question préoccupante:

 

Que deviendra la poésie,
 Si non protégé, son espace
  De toute part est envahi?
  Elle est source de tant de grâces.

 

L'une d'elles doucement dit:
Durant le printemps des poètes, 
Chacun baignait dans l'harmonie,
Sortait attendri de la fête.

 

Certains posent en personnages, 
Voudrais m'en moquer hautement. 
L'usage qu'ils font du langage
Le délave complètement.

 

- Ne pas réagir rend coupable
Car ces bavards sont imités.
Cela était inévitable,
Surprenante est leur gravité.

 

Les deux muses qui se reposent 
Aiment que des sons et des mots
En se combinant se proposent.
   Parfois, un vers est un joyau.

 

 2 septembre 2017

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1 septembre 2017 5 01 /09 /septembre /2017 21:54


Pantoum

 

Ne change rien le nouveau mois.
D'imperceptibles différences
N'affectent pas la somnolence.
La vie est figée sous les toits. 

 

D'imperceptibles différences.
Fait défaut le courant de joie.
La vie est figée sous les toits.
Le ciel demeure sans brillance.

 

Fait défaut le courant de joie.
Ne circulent plus les fragrances.
Le ciel demeure sans brillance
L'air ne propulse aucun d'émoi.

 

  Ne circulent plus les fragrances. 
Aucun vent n'arrive des bois.
  L'air ne propulse aucun émoi.
Ce jour, est fade mon errance.


 I septembre 2017

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