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13 avril 2017 4 13 /04 /avril /2017 22:41

Soliloque

 

La pensée de ne plus jouir
Du pouvoir qu'offre le langage,
 Dont je garde parfait l'usage, 
En ces jours vient m'entretenir.

 

Un afflux de mots spontanés, 
Emplis d'énergie affective,
Longtemps me rendit créative, 
Sans que j'aie à imaginer.

 

Des vers, venus je ne sais d'où,
Que je m'empressais de transcrire, 
Avaient l'effet d'un élixir, 
Ils me parlaient de rendez-vous.

 

Intacts, ils sont silencieux 
Dans le livre de mon  histoire.
Bien plus précis que ma mémoire.
Ils y demeurent mélodieux.

 

13 avril 2017

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8 avril 2017 6 08 /04 /avril /2017 20:31

Avant de commettre un assassinat, généralement un meurtrier  n'a pas averti sa victime de sa volonté de la tuer. Souvent au contraire, il a établi avec elle des liens de confiance. Lors que doit-on penser des menaces de mort?

En France, les menaces de mort contre les personnes sont prévues et réprimées par l'article 222-17 du code pénal. Cette infraction est classée dans la catégorie des délits. Elle est punie de 3 ans d'emprisonnement et de 45 000 € d'amende.

Recevoir une telle menace cause un odieux désarroi. On ne peut pas savoir s'il s'agit d'un chantage ou de l'avertissement d'un drame à venir. 
L'envie de commettre un crime est souvent abandonnée car le châtiment encouru est dissuasif. 
Certes la peine de mort a été supprimée dans les pays des bien-pensants mais l'emprisonnement 
demeure redoutable.

En acceptant cette réalité on devrait pouvoir se tranquilliser tout en faisant preuve d'une grande prudence. Mais ce qui rassure surtout  est la foi en l'efficacité des forces qui permettent de 
retracer et de rendre inoffensifs des suspects dangereux.

Nul ne peut vivre paisiblement dans un pays où abondent les délinquants de toutes espèces. 
Le chef d'un état est responsable de la sécurité de chacun. Les lois pénales doivent être
rigoureuses et la police vigilante.

8 avril 2017
 

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7 avril 2017 5 07 /04 /avril /2017 23:15


                                                                      Propos


Des humoristes, fréquemment, se permettent de se moquer, sans aucune méchanceté, des manies 
de gens bien connus. Ceux-ci ne leur en veulent guère; tout au contraire peuvent en rire.
Durant des manifestations, il arrive qu'un malappris déclenche une joie collective. Il sait que le culot fait rire. Lors, à l'improviste, voulant le rendre ridicule, il fait subir un entartage à un personnage important. Le résultat se réalise. Mais comment trouver du plaisir face à une semblable agression?
Étant ministre, Mannuel Walls avait fermement déclaré toute violence inadmissible. 
Or ma surprise fut grande quand je vis le comportement de François Fillon, indignement  enfariné, opter pour faire de l'humour. Quel respect a-t-il pour lui-même?
 Le monde est au courant de tout et sans doute doit s'étonner de l'attitude des Français dont était loué  le bon goût. 
Puisque leur pays est en marche, il est probable qu'ils arrivent dans un espace de détente, propice aux saines réjouissances, où les rires seront tendresse.

7 avril 2017

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6 avril 2017 4 06 /04 /avril /2017 22:22


Il y aura certes des fleurs 
Et des oiseaux en ce printemps.
Or fade est son commencement,
 Il n'engendre pas de ferveur.

 

L'instant s'écoule sans brillance,
M'offre l'image de la paix.
L'équilibre semble parfait;
Le garde intacte le silence.

 

Ma rue reste imbibée de pluie.
Volatile ma pensée erre.
Sans intérêts, la laisse faire.
Je ne ressens aucune envie.

 

Ne me manque pas la tendresse,
Qui m'arrive très fréquemment, 
D'un rayonnant ruissellement
Se posant sur moi en caresses.

 

Lors où en est ma joie de vivre?
Ai reçu mon lot de bonheur, 
L'ai savouré dans la candeur. 
  Paraît loin le vent qui enivre.

 

6 avril 2017

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6 avril 2017 4 06 /04 /avril /2017 04:26

L'espace est devenu très noir.
J'aurais plaisir à recevoir 
Une bouffée de poésie.
L'instant manque de fantaisie.

 

Je sais que les êtres s'activent,
Croient aux forces évolutives.
Ils avancent bon gré, malgré 
 Et participent au progrès.

 

Venue d'une tout autre époque, 
Me tiens des propos équivoques.
Je n'arrive pas à conclure 
 Pourquoi un chagrin ne perdure.

 

Par son pouvoir, la providence
 Délivre de sa persistance.
Quand de l'oubli, il resurgit, 
Le transcende la poésie. 

 

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3 avril 2017 1 03 /04 /avril /2017 06:15

Noblesse et bassesse

 Propos
 
 Il ne serait pas indécent que les candidats à la présidence invitent les électeurs à considérer  que l'un deux n'a pas le sens de l'honneur. Mais ils ont la noblesse de n'en rien faire.
 Ils ne veulent pas profiter des terribles accusations portées contre lui par les instances judiciaires. Leur comportement devrait avoir pour effet une gratitude certaine.
Or que se passe-t-il? Le coupable épargné fait preuve d'une bassesse écœurante en tentant de les discriminer. Ce sont de respectables patriotes, certainement tout aussi compétent que lui.
Qui s'indigne, en silence, des ignobles attaques répétées dont ils font l'objet?
Je grincerais des dents si je devais me taire.

 3 avril 2017
 

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1 avril 2017 6 01 /04 /avril /2017 18:07

 

 

- Croyez-moi, il n'y a rien là,

Tous les péchés sont rémissibles!

Ce sont paroles de prélat,

Quand un fidèle est pris pour cible.

 

L'un d'eux face au flagrant délit,

 Mais rassuré, en confiance,

A foi en un  rapide oubli,

 Conserve une vive arrogance.

 

Il sait demeurer populaire,

Hypocrite on ne le peut plus.

Parce qu'il connaît l'art de plaire,

Il obtint ce qu'il a voulu.

 

Ce Tartuffe demeure en attente,

De sa valeur persuadé,

 Sûr d'atteindre ce qui le tente:

Être Président sans tarder.

 

La disgrâce, odieuse boue,

Se répand sur toutes les zones

Où des inconscients le louent.

Certes leur tolérance étonne.

 

Ne pourra le peuple de France

Se résigner, ne dire mot,

Laisser triompher l'indécence.

La honte est l'un des pires maux.

 

 1/04/2017

 

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31 mars 2017 5 31 /03 /mars /2017 18:40

Un canard, par inadvertance,
Près d'un arbre déraciné, 
Se trouva un jour enchaîné.
  Il y demeura en souffrance.

 

Or renonçant à l'espérance
De se délivrer de ses liens,
Eut l'idée d'appeler les siens,
Sans doute non loin, en errance.

 

Désormais, de la même place,
N'a pas le besoin de rêver;
Il peut à loisir observer.
Certaines choses le dépassent.

 

Lui vint l'envie de cancaner
Une façon de se distraire,
Il a du plaisir à le faire.
Voilà des passants renseignés

.

Cette histoire semble être une fable
Mais sans morale elle finit.
Dans ce fichu monde où l'on vit 
Tout est tenu pour acceptable.

 

31 mars 2017

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29 mars 2017 3 29 /03 /mars /2017 22:44

Propos sur la complicité

Je pense qu'il est opportun de s'exprimer sur des termes confus. On peut également

désirer donner son avis sur des circonstances semblant obscures.

Il a été publié, le 27 mars courant, que madame Péneloppe Fillon a été mise en examen

pour « complicité et recel de fonds publics et d’abus de biens sociaux et recel d’escroquerie aggravée ».

L'article 121-7 du code pénal français définit le complice d'une infraction comme celui « qui sciemment, par aide ou assistance, en a facilité la préparation ou la consommation », ou celui « qui par don, promesse, menace, ordre, abus d'autorité ou de pouvoir aura provoqué une infraction ou donné des instructions pour la commettre».

Peut-on  dire que madame Fillon a participé sciemment aux infractions de son mari plutôt que d'en avoir été informée tardivement?

Or une fois au courant des faits était-elle libre de s'exprimer et  de réagir volontairement? Il est bien évident que non.

 

 29 mars 2017

 

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28 mars 2017 2 28 /03 /mars /2017 21:38

Soliloque

 

«Assez!» est un impératif.
Or parfois, on peut se permettre
De ne pas vouloir s'y soumettre.
 Il apparaît rébarbatif.

 

Quand on accueille la promesse 
De changer un comportement, 
D'y mettre fin hâtivement, 
On doit redouter la faiblesse.

 

Il faut certes une volonté 
Qui ne diverge ni ne baisse.
Quand un choix vers sa fin progresse,
Des gestes pourraient persister.

 

Les voeux sont de l'espoir qui erre,
Suivant diverses directions,
Pendant que de nobles actions 
Allègent les maux qui atterrent.

 

28 mars 2017

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