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15 juillet 2016 5 15 /07 /juillet /2016 22:42


 

Soliloque


En ce siècle des nouveaux crimes
    Qui laissent sans mots et figés
   Les témoins d'êtres affligés,
     Les louanges restent intimes.

Des ciblés, en perdant la vie
Sans parfois s'en apercevoir, 
Furent épargnés de savoir
Que torturante est la survie.

Se sentent soudain amputés
Ceux égarés par la souffrance.
Que deviendra leur existence, 
Leur future réalité?

Lentement me mets à penser.
De vastes oraisons funèbres. 
Rendirent des défunts célèbres.
Ô la ferveur de Bossuet!

15 juillet 2016

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7 juillet 2016 4 07 /07 /juillet /2016 22:01



Soliloque

En ce jour, je sens que l'existe.

Me prend l'envie de témoigner.
Si du néant fus épargnée, 
J'éprouve un vide qui subsiste

Me prend l'envie de témoigner.
Certes, je vis en égoïste.
J'éprouve un vide qui subsiste.,
 En ma résidence assignée.

Certes je vis en égoïste.
 Tiens de moi l'horreur éloignée,
 En ma résidence assignée.
Aux fous du temps rien ne résiste.

 Tiens de moi l'horreur éloignée.
Le feu enflamme routes et pistes.
Aux fous du temps rien ne résiste.
Or de l'espoir veux témoigner.

Le feu enflamme routes et pistes.
Les brûlés seront à soigner.
Or de l'espoir veux témoigner
Partout l'abnégation persiste.

Les brûlés seront à soigner.
Rien n'assure une réussite.
Partout l'abnégation persiste
Réconforte les résignés.

7 juillet 2016

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4 juillet 2016 1 04 /07 /juillet /2016 22:01

N'espère plus me corriger.
Si je ne suis pas engagée 
Par un besoin qui est extrême,
Je me consacre à ce que j'aime.

La même envie vient me tenter,
Pendant que je suis occupée
À une tâche nécessaire.
Lors la suspends, l'âme légère.

L'énergie qui me fait agir 
Me permet à temps de saisir
Des vers chantant en mon espace.
L'important est ce qui se passe.

Me tient en éveil la brillance,
La splendeur de la voûte immense, 
Les grâces qu'offre une saison.
L'infini n'a pas d'horizon.

Je constate, en fin de journée, 
Que suis demeurée à flâner.
J'ai ressenti de la tendresse,
Dans le silence et la paresse.

Le plus souvent, fut satisfait
 Ce plaisir intense que j'ai 
À déposer sur une page
Des sensations et des images.

4 juillet 2016

 

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3 juillet 2016 7 03 /07 /juillet /2016 01:25



Ce matin, au cours d'une pause,
 Alors que mon corps se repose, 
Pour chasser l'ennui, je suppose, 
J'accueille un jeu qui se propose.


Certes, des mots chacun dispose,
Les marie, en vers ou en prose.
Certains se terminent en ose,
M'y mènent des pivoines roses.


Tout près de moi se décomposent 
Ces fleurs nouvellement écloses
Dont de me détourner je n'ose. 
Je pense au mot métamorphose.


La mémoire qui entrepose 
Ouvre des portes longtemps closes.
 Imprévisible, elle transpose.
Fidèle ou non, elle s'impose.


À forte ou à petite dose, 
L'énergie est dans chaque chose.
  Des forces qui se superposent,  
Avec fureur souvent explosent.


Que tombe la pluie et arrose
Les recoins fades et moroses.
À la fêter me sens dispose.
  De doux rayons sur moi se posent.


2 juillet 2016

 

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27 juin 2016 1 27 /06 /juin /2016 20:33

Pour en retrouver la saveur, 
Je dis des mots de mon enfance,
Qui dans l'espace soudain dansent,
 Rondes de sons et de couleurs.

Or si Alain est près de moi,

 Il arrive qu'il mette à sa place 
 Un vocable que je remplace.
Il m'a surprise bien des fois.

Sa mémoire garde vivantes 
Des scènes emplies de fantaisie,
 D'une rieuse poésie, 
Pour lui d'une grâce évidente.

À l'ère des excentricités, 
Des performances corporelles, 
Attirant l'intérêt sur elles,
Abondent les activités. 

Un langage étrange, bruyant,
Plaît à des foules curieuses
Lassées des tâches ennuyeuses,
De leur quotidien décevant.

Sa médiocrité appauvrit
Mais peu s'en soucie la jeunesse.
Ses échanges certes progressent,
Marqués d'un tout nouvel esprit.

27 juin 2016

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26 juin 2016 7 26 /06 /juin /2016 22:38

Songerie et réminiscence.


Inévitablement, je demeure passive.
Je cède à mon plaisir de savourer l'instant.
Le zéphyr a soudain cessé d'être insolent.
Ma rue reste figée dans la lumière vive.


Me revient à l'esprit la question répétée

 Que posait à Toulouse, hier à une fête, 
Un chanteur enjoué qui clamait à tue-tête:
« Le bonheur il est où? » Il rêvait d'y goûter.

Que savoir du bonheur qui jamais ne perdure?
Il dépend du pouvoir de doser ses envies,
De l'énergie qu'il faut face aux pires défis, 
Du plaisir des galas offerts par la nature.

Réciproque, un amour est une grâce immense.
Il faut lui prodiguer des soins très exigeants.
Or il est vulnérable et reste tout le temps
Un bonheur que protège ou non la providence.

Le bonheur est dans le pré,
Le soleil nous y invite.
« - Cours-y vite, cours-y vite!
Cours-y vite, il va filer! »

26 juin 2016


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25 juin 2016 6 25 /06 /juin /2016 02:09

Je suis pleinement satisfaite 
Restant passive en ma maison.
Or partout les Québécois fêtent. 
De célébrer, ils ont raison.

Je me souviens sans nostalgie 
Des années où avec ferveur 
Je me joignais à certains choeurs 
Qui offraient de la poésie.

Ont passé cinquante-huit ans 
Depuis cette fois, la première, 
Où dans l'éclatante lumière 
Je fus présente à la Saint-Jean.

Le Québec, plus que tout pays,
Transforme ses façons de faire 
Qui jamais ne sont arbitraires.
Il évalue et réagit.

Ses citoyens très accueillants, 
Ont rendu leur fête laïque.
Qu'elle demeure poétique,
Révélant leurs nombreux talents!

24 juin 2016

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24 juin 2016 5 24 /06 /juin /2016 21:00

Songerie

Manque d'intérêt, pas d'action.
Il est des choix qui indiffèrent,
D'autres s'imposent nécessaires, 
Engendrant de l'agitation.

En ce jour des Anglais heureux
Applaudissent et crient victoire.
Ils se félicitent de croire
Qu'ils ont raison d'être orgueilleux.

Ils revendiquaient d'être libres, 
Non soumis à certaines lois
Qui les irritèrent parfois,
 Affectant leur façon de vivre.

Les humains d'un endroit miné 
S'exilant, crurent à la chance
Que peut offrir la providence
À ceux qu'elle a déracinés.


Ils occultèrent leur savoir
Et de leur langue les images.
Adoptèrent sans le vouloir 
D'autres envies, moeurs et usages.

Chacun est l'enfant d'un pays. 
Coin spécifique de la terre,
Qui fut celui de ses ancêtres.
Leur héritage l'attendrit.

24 juin 2016

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22 juin 2016 3 22 /06 /juin /2016 21:07


Il  pleuvote sur mon jardin
Qui m'offre ses fleurs saisonnières.
La fraîcheur reste printanière
 Et ma rue un décor serein.

Or le ciel m'emplit de tendresse,
Superbe en son immensité.
Douce est sa luminosité,
Elle a l'effet d'une caresse.

Je me sens heureuse en éveil,
Face aux continents en errance,
Qui se déplacent en silence, 
 Parfois ciblés par le soleil.

Je n'ai aucun souci de l'heure.
Se modifient les apparences,
Me surprennent les différences,
Qui très certainement me leurrent.

Le bien-être est don de la chance,
Bien agréable à accueillir.
J'ai appris à l'entretenir,
Remerciant la providence.

22 juin 2016

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20 juin 2016 1 20 /06 /juin /2016 20:21

Songerie


- Page blanche, dis-moi qui sait,
Se concentrant dans le silence,
Faire arriver en abondance,
Des mots chantant associés?

L'autre interrogeait à son miroir
En pensant être la plus belle.
Certes nombreux sont ceux et celles 
Qui qu'on en pense est prévisible. 
Or d'un talent, ont peut douter.

Encouragé souvent à tort, 
L'amateur qui se croit artiste 
Peut avoir des lendemains tristes, 
En dépit de tous ses efforts.

Le créateur talentueux,
Pour sa part accueille le doute.
Des pièges encombrent les routes
Rendant un succès hasardeux.

Les classements sont provisoires.
Changera de rang le premier 
Sous l'effet d'un vent printanier.
Alors s'étiolera sa gloire.

20 juin 2016.
.




 

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