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27 février 2018 2 27 /02 /février /2018 22:41

 

 

 

À Jacques, Danièle et Michèle

 

Aujourd'hui mes pensées vont celle

Que jeune, j'appelais Marçou.

Ô combien, il nous serait doux

D'être réunis auprès d'elle!

 

Nous ne pourrons pas la fêter,

Chanter joyeux anniversaire,

À sa santé, lever nos verres,

Ma grande soeur nous a quittés.

 

Elle était gaie, infatigable.

Relevait de constants défis.

Se chargeait de nombreux soucis.

Son dévouement fut remarquable.

 

Or par ses enfants cajolée,

Elle vieillit dans l'allégresse.

Ce jour doit être sans tristesse.

Il me paraît auréolé.

 

28 février 2018

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26 février 2018 1 26 /02 /février /2018 17:55

 

Pantoum

 

Le ciel, d'un blanc bleuté, s'étend à l'infini.

La lumière suave émeut telle une grâce.

Ce jour sera heureux. Ma rue est un espace

Silencieux, sans faste, empli de poésie.

 

La lumière suave émeut, telle une grâce.

Maisonnettes et arbres existent en harmonie.

Silencieux, sans faste, empli de poésie,

Ce jour sera heureux. Mon âme s'y prélasse.

 

Maisonnettes et arbres existent en harmonie.

Des rayons lumineux font scintiller la glace.

Ce jour sera heureux, mon âme s'y prélasse.

L'air apporte l'écho d'une ample symphonie.

 

Des rayons lumineux font scintiller la glace.

Les arbres et leurs ombres parfois sont désunis.

L'air apporte l'écho d'une ample symphonie.

Mon amour de la vie, ardent, refait surface. 

 

26 février 2018

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25 février 2018 7 25 /02 /février /2018 22:49

 

Les yeux fermés, je me réveille.

N'ai aucun souci de l'instant.

                                                       Silencieux, coule le temps.

Mon inertie reste pareille.

                                                    .

Soudain, de la douce lumière,

L'énergie venant lentement,

Me sort de l'engourdissement.

Lors je lève mes paupières.

 

Il a neigé pendant la nuit.

De nouveau sévit la froidure.

Mon indifférence perdure.

Rien ne me sauve de l'ennui.

 

Pourtant hier, exubérante,

J'avais préparé des couleurs.
Elles mènent en un ailleurs,

Parfois, je les entends qui chantent.

 

J'eus certes longtemps l'avantage

De prévoir et de décider.

Tout choix doit être validé,

Conçu au ghetto du vieil âge.

 

J'y vis sous ses lois détestables,

Régissant les métamorphoses

Des êtres vivants et des choses.

Certains y deviennent  minables.

 

25 février 2018

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23 février 2018 5 23 /02 /février /2018 21:50

Impromptu sur une rime

 

J'aime vivre dans le confort.

Suis à l'écoute de mon corps

Ne lui impose aucun effort.

Certes me le permet le sort.

 

Mise bien à l'aise d'abord,

Je peux m'abandonner alors

Aux plaisirs venant du dehors.

Commence la chasse aux trésors!

 

Au ciel est déposé de l'or.

Il n'y reste pas au point mort.

Suis fascinée par son décor.

Vogue mon vaisseau loin du port!

 

 Mon âme m'apparaît dès lors

Libérée de tous ses rapports.

Joyeuse, elle prend son essor.

Tout en moi demeure en accord.

 

Pendant que mon esprit s'endort,

Surgit parfois, tel un ressort,

Non pas une douleur qui mord,

Un regret que je croyais mort.

 

 23 février 2018

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22 février 2018 4 22 /02 /février /2018 23:13

  

 

 

Le redoux se maintient en ce jour sans éclat.

La neige est d'un blanc net sans aucune nuance.

Au sortir de chez soi, veillant à la prudence,

On goûte une douceur qu'on ne soupçonnait pas.

 

La neige est d'un blanc net sans aucune nuance.

Les muscles se détendent, paisible le coeur bat.

On goûte une douceur qu'on ne soupçonnait pas.

La lumière pareille apparaît plus intense.

 

Les muscles se détendent, paisible le coeur bat

L'âme ressent la joie que cause l'espérance.

La lumière pareille apparaît plus intense.

Une grâce a surgi à serrer dans les bras,

 

L'âme ressent la joie que cause l'espérance.

Quand elle se présente en des temps de tracas.

Une grâce a surgi à serrer dans les bras.

Février est un mois d'étrange exubérance.

 

 

22 février 1018

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22 février 2018 4 22 /02 /février /2018 07:11

 

Soliloque

 

M'est impossible d'ignorer

Une phrase qui m'interpelle.

Quand je la trouve étrange ou belle,

Ne la perdrais pas sans regret,

 

  Lors, posant couteau et fourchette,

                                                      Si j'étais en train de manger,

Sans le souci de m'engager

                                                  J'écris les mots qui la reflètent.

 

Un vers et me voilà partie!

                                                   Souvent, préservant le silence,

                                                     La poésie mène en errance.

                                                   De mystère elle est investie.

                                                        

                                                Ce qui en m'intriguant m'enchante,

                                                    Est l'art de combiner les mots.

                                                      Il s'exerce dans le cerveau

                                                       D'une façon ébahissante.

  

                                                             22 février 2012

 

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20 février 2018 2 20 /02 /février /2018 19:53

Songerie

 

- Suzy, les morts n'entendent pas!

 Lors, quand je m'exprime tout bas,

 En pensant à l'ami que j'aime,

Certes ne parle qu'à moi-même.

 

J'imagine ce qu'il dirait

En me voyant immodérée.

Je le suis de nombreuses fois

Et bien sûr, je m'en aperçois.

 

Je conserve de doux regrets

Et vis sereinement l'après.

Mais me déçoit mon attitude

Qui accueille l'ingratitude.

 

Les morts n'ont plus souci de rien.

Les vivants veulent vivre bien.

Les protège de la souffrance,

La venue de l'indifférence.

 

Je prends grand soin de la tendresse,

Qui se concrétise en caresses,

En gestes pleins de poésie. 

Elle donne un sens à ma vie.

 

20 février 2018

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17 février 2018 6 17 /02 /février /2018 04:44

 

 

En hommage à Charlotte et Lulu

 

Quand Serge Gainsbourg disparut,

Laissant un brillant héritage,

Il n'y eut aucun bavardage,

Une discrétion absolue.

 

N'avait pas fait de testament

Or ne survint aucun blocage

Quand se déroula le partage.

Il finit agréablement.

 

On ne sait pas qui a des droits

Sur les créations du poète.

La complicité est parfaite,

Les révèlent diverses voix.

 

Ses deux enfants, très dynamiques,

Eurent un parcours rigoureux.

Ils rendirent leur père heureux.

Se souviennent de son éthique.

 

Noblesse oblige les bien nés.

Allégés, ils se sentent libres.

Le savoir faire les enivre,

Non l'envie d'être fortuné.

 

16 février 2018

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15 février 2018 4 15 /02 /février /2018 03:08

Alors que des personnes n'ayant aucune formation juridique se hâtent de conclure que: vivant aux États-Unis un français a le droit de déshériter ses enfants légitimes, il convient de préciser la façon de le faire en toute légalité.

 

 Quand les héritiers d'une personne, décédée en Californie, se prévalent d'un testament olographe écrit en français, en France, il convient de savoir si les exigences de la loi californienne régissant cette forme de testament ont été ou non respectées. 

 

Le code civil français ne mentionne pas de témoins lors de la rédaction d'un testament olographe mais il l'assujettit à certaines exigences. Il est impératif qu'il respecte la réserve héréditaire. Le droit californien ne prévoit  pas de réserve mais exige la présence de deux témoins.

 

Apparemment, le dernier testament de Johnny Hallyday rédigé en l'an 2014

à Marnes- la-Coquette n'est valable ni en France ni aux Etats-unis.

 

14 février 2018

 

 

 

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15 février 2018 4 15 /02 /février /2018 00:19

 

Soliloque

 

 

Quand un chagrin est douloureux,

Imposé par la providence,

On souffre en gardant le silence.

Etre blessés rend coléreux.

 

 

Lors, on ne peut se résigner

À ne pas attaquer de même,

Avec une énergie extrême.

Ne sert à rien de s'indigner.

 

 

Laura, David, sont les victimes

D'une triste sorcellerie.

Ils en restent endoloris,

 Partagent un effroi intime.

 

 

Ils désiraient réparation.

Consulté un brillant juriste,

Toujours prudent et réaliste,

Sans tarder ouvrit une action.

 

 

Si le ténébreux testament

Ne m'était pas inaccessible,

 Il me serait certes possible

 De l'évaluer clairement.

 

 

14 février 2018

 

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