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14 février 2018 3 14 /02 /février /2018 01:46

 

Soliloque

L'ignominie indigne encore.
Nombreux torts sont insupportables.
Deviennent certes méprisables
Ceux qui font ce que l'on abhorre.

 

De nuisibles comportements 
Souvent n'entraînent pas de peine.
Lors rien d'inquiétant ne freine
Les auteurs d'actes éprouvants.

 

Les scandales, mis au grand jour,
Écoeurent et font craindre le pire.
Il semble que le mal empire.
On ne peut plus croire en l'amour.

 

Sont jouissives, profitables, 
Les richesses bien mal acquises.
L'appât du gain souvent s'aiguise,
Rendant les méfaits innombrables.

 

La justice providentielle
Parfois inflige le remords; 
À moins que ce ne soit du sort
La punition la plus cruelle.

 

Ce châtiment est souhaitable
Or a du mal à s'exercer.
Il est rare, chacun le sait,
 De se reconnaître coupable.

 

Le flot des mauvaises nouvelles 
Alourdit le coeur et l'esprit. 
On accueille des partis-pris.
Les certitudes se morcellent.

 

Pourtant des défis se proposent.
L'immense courage éblouit. 
La générosité ravit.
Surgissent des apothéoses.


  
 13 février 2018

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12 février 2018 1 12 /02 /février /2018 18:08

Soliloque

 

De ce qu'on  attend rien n'arrive;
Ne sont pas stables les données.
Que de rêves abandonnés
Qui s'éloignent à la dérive!

 

La providence est l'énergie 
Qui nous déloge d'une place, 
Nous prive de certaines grâces
Nous désole ou nous réjouit.

 

Des caresses et des blessures 
Nous causent de constants émois.
Inéluctables bien des fois, 
Sont atroces des déchirures.

 

Quand mon corps ne recevra plus 
La force le faisant survivre,
Tout seul se fermera le livre 
Que jamais personne ne lut.

 

En cet instant, dans la brillance,
Je couve l'agréable envie 
De dire merci à la vie.
Me protège sa providence.

 


12 février 2018

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12 février 2018 1 12 /02 /février /2018 03:29

Songerie

 

Souvent, me sentant protégée, 
Je remercie la providence.
Elle m'écarte des dangers, 
Me fait agir avec prudence.

 

Or, je n'avais jamais pensé
À imaginer la nature.
De cette noble créature.
Le faire est d'ailleurs insensé.

 

Pour les croyants, elle est divine.
C'est par l'effet de sa puissance 
Que Dieu arrête les offenses
  Où la nuisance prédomine.

 

                                                     Pour moi, du sort dépend la chance.
                                                        J'ai confiance en la raison. 
                                                         Or j'accueille l'intuition
                                                    Que ma mère est ma providence.

 

                                                                  11 février 2018

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10 février 2018 6 10 /02 /février /2018 20:44

 

Je prends un zéro et le pose.
Il ne va rien multiplier,
Crée un espace singulier
Où en flânant, je me repose. 

 

Profitant d'un parfait silence, 
Je n'ai pas l'envie de bouger,
De me distraire, ou de manger.
J'existe dans l'inappétence.

 

Soudain, me rends à l'évidence
D'être arrivée en un ailleurs,
Ressens une douce ferveur
 Et de la crainte, en alternance.

 

Je retrouve ma résidence 
Me sentant chargée d'énergie.
Lors médite sur ma survie
Et les émois de mon errance.

 

Je les transcris, sans me forcer,
En des mots pleinement sincères.
Ils reflètent de la lumière.
Se loveront dans mon passé.

 

10 février 2018

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7 février 2018 3 07 /02 /février /2018 04:41

                                       
                                                        

                                       
                                                                   

Mon père avait pris l'habitude 
De nous dire des vérités, 
Dont les Français ont hérité,
 Qu'ils tiennent pour des certitudes.

 

Au cours des ans, j'ai entendu 
Des assertions fort hasardeuses, 
Certaines assurément menteuses. 
Engendrant des mal entendus.

 

Oser insuffler l'espérance  
Que la fortune vient en dormant
Qu'il suffit d'être patient
Est un abus de confiance.

 

Mon père nous récitait la fable:
«Le laboureur et ses enfants» 
      Il prenait un ton convainquant
 Rendait la morale agréable.

 

Je dors, j'accueille la paresse,
Me prélasse en un lit douillet. 
Je sus qu'il fallait travailler 
Comme le dicte la sagesse.


5 février 2018

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5 février 2018 1 05 /02 /février /2018 20:45

À Michèle Choucroun

Ma grande soeur, intelligente
Était douée à tous égards.
Or moi, j'attirais les regards 
Par ma nature exubérante.

Ses trois enfants ont hérité 
De son aisance à tout apprendre,
Réussirent, sans me surprendre,
Des études à un haut degré.

Aussi modeste que leur mère,
Ils profitent de leurs talents
Sans les révéler pour autant. 
Ils n'accueillent pas de chimères.

Or souvent, face à mes errances
Que je raconte innocemment,
Certes parfois bien joliment,
Les enchante ma différence.

Michèle, assidue à me lire 
M'envoie souvent un commentaire.
En des mots simples et sincères
Elle loue ma façon d'écrire. 

Ses compliments me vont au coeur.
Me troublent des réminiscences;
M'entourait de sa bienveillance, 
Me rassurait ma grande soeur.

5 février 2018

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3 février 2018 6 03 /02 /février /2018 23:13

Partir, aller dans le jardin,
Où s'épanouit le langage, 
    Les mots s'y offrant en partage, 
 Me tente en ce brumeux matin.

 

Où s'épanouit le langage,
Certes s'activent des lutins.
Me tente en ce brumeux matin,
Les jeux d'un brillant éclairage.

 

Certes s'activent des lutins,
Ajoutant à leur héritage.
 Les jeux d'un brillant éclairage
Modifient velours et satin.

 

Ajoutant à leur héritage,
 Ils renouvellent leur butin,
 Modifient velours et satin.
Moi, je glane; suis d'un autre âge

.

3 février 2018

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2 février 2018 5 02 /02 /février /2018 22:07

 


Songerie

 

Pairs et impairs, ils se succèdent
Les jours paisibles de ma vie.
Chacun m'offre ses fantaisies
Or souvent, à l'ennui je cède.

 

Mon amour de la providence
Qui longtemps m'avait éblouie,
Est maintenant évanoui.
Elle agit comme une vengeance!

 

Ce qu'elle fit de ma personne
Me cause du désagrément, 
Un évident ressentiment.
C'est en vain que je me raisonne.

 

Se poursuit la mésaventure
 Mon visage trouvé charmant,
A cessé d'être souriant, 
Me semble une caricature.

 

Augmente mon indifférence,
Mon énergie diminuant,
Un attristant cheminement.
Je somnole dans la brillance.

 

Face aux odieux sortilèges,
Relatifs au vieillissement,
Se dissoudre dans le néant
Devient un tendre privilège.

 

2 février 2018
 

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1 février 2018 4 01 /02 /février /2018 22:53

 

Mon habituelle innocence
Me lasse en ce temps rigoureux.
Mon esprit non aventureux
 S'ankylose dans le silence.

 

Si je choisis un beau papier 
Au lieu d'une feuille ordinaire, 
Le place en la pleine lumière, 
Des ombres y seront copiées.

 

Or, je voudrais que s'y déposent
Non des dessins mais des émois, 
Fabuleux, inconnus de moi,
Opérant des métamorphoses.

 

Le luxe aurait-il cet effet?
Étranges sont les énergies
D'où émerge la poésie.
Qui nous en dira le secret?

 

1/02/2018

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31 janvier 2018 3 31 /01 /janvier /2018 20:48

Soliloque

 

Mon indulgence envers moi-même
Me dispense de tout effort
 Qui affaiblirait mon confort.
Or me motive ce que j'aime.

 

Je m'autorise à paresser,
N'ayant aucun souci de l'heure. 
La lumière souvent me leurre.
Qu'importe rien n'était pressé.

 

Les personnes qui ont à coeur 
Une existence méritoire, 
Qui sont d'un dévouement notoire, 
Certes réveillent ma ferveur.

 

Quelques fois, je leur rends hommage,
Avec respect, en simples mots.
Remercier quand il le faut
Me paraît être un geste sage.

 

Ce qui devient une habitude,
Est aimer se moquer des autres.
Dans ce plaisir certains se vautrent,
N'éprouvant pas d'inquiétude.

 

31 janvier 2018

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