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6 juillet 2018 5 06 /07 /juillet /2018 22:23

 

La forte chaleur a cessé,

Le vent agite le feuillage.

La prudence me gardant sage,

De sortir, ne suis pas pressée.

 

Ce jour se nomme Vendredi.

Il s'écoule dans le silence.

Son éblouissante brillance

Certes me rend ragaillardie.

 

Me vient le goût d'une chanson,

Créatrice de fantaisie,

D'une suave poésie,

De géodes remplies de sons.

 

Venez chez moi, Mimi Pinson,

Répandez-y votre énergie!

Voudrais dater ce vendredi.

Que s'y combinent de doux sons!

 

6 juillet 2018

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5 juillet 2018 4 05 /07 /juillet /2018 20:44

 

À Michèle Choucroun

 

Vivant sereinement seulette,

Je capte des instants de grâce.

De m'émerveiller ne me lasse,

Ai souvent le coeur à la fête.

 

J'évoque les êtres que j'aime, 

Dont le sort me tient éloignée,

Du chagrin étant épargnée.

Se perdent les envies qu'il sème.

 

Toi, qui as de forts courts loisirs,

Assumant une lourde tache,

Te soucies certes que je sache

Que tu couves nos souvenirs.

 

Recevoir un don en tendresse,

Provoque une profonde joie,

Souvent  savoureux  émoi.

L'apporte un souffle qui caresse.

 

5 juillet 2018

 

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5 juillet 2018 4 05 /07 /juillet /2018 01:01

 

 

Un autre jour de canicule.
Elle produit mêmes effets,
 Mon débousolement complet,
Un comportement ridicule.

Pour établir un courant d'air,
À nouveau, j'ouvre les fenêtres.
C'est la chaleur qui y pénètre.
Le résultat me semble clair.

Alors que je cherche un endroit 
Où l'inconfort est moins pénible,
Persiste l'incompréhensible
 Oubli de mon autre chez moi.

Descendant pour y prendre un livre,
   Me sens pénétrée de fraîcheur.
Tant que durera la chaleur
Vais confortablement y vivre.   

4 juillet 2018

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2 juillet 2018 1 02 /07 /juillet /2018 22:36

 

Mon être plane à la dérive

Dans la brillance de l'instant.

S'y love une allégresse vive,

Un contentement exaltant.

 

Je ne m'en étonne du tout,

Je sais que souvent l'énergie

Peut, en débordant tout à coup,

Faire surgir de la magie.

 

C'est le cas en ce jour de fête

Où j'existe seule chez moi.

De grâces n'étais pas en quête

Ni de vertigineux émois.

 

Se continue mon existence

Dans la douce sérénité.

La rend paisible le silence.

Or une ardeur peut l'exalter.

 

Premier juillet 2018

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1 juillet 2018 7 01 /07 /juillet /2018 02:29

 

 

Je sais que les larmes sont douces.

Telles de légères caresses.

Durant des instants de tristesse,

Dans le silence, la repoussent.

 

Sous l'effet d'un ravissement,

Je m'abandonnais à l'ivresse.

Quand j'éprouvais de la tendresse,

Je pleurais délicieusement.

 

Me sens devenue insensible

Face aux imprévus de la vie.

Cependant je couve une envie

Dont la fraîcheur est indicible.

 

J'ai souvent le goût de pleurer,

De retrouver mon innocence.

Or soumise à la providence, 

Je me lasserai d'espérer.

 

30 juin 2018

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28 juin 2018 4 28 /06 /juin /2018 21:45

 

En ce temps de mon existence,

Ai la liberté de choisir.

J'opte pour avoir du plaisir,

Dans un harmonieux silence.

 

Ai la liberté de choisir,

Me le permet la providence.

Dans un harmonieux silence,

Parfois apparaît un désir.

 

Me le permet la providence.

Décider cause du plaisir.

Parfois apparaît un désir.

Dans l'or d'une extrême brillance.

 

Décider cause du plaisir.

Contrarie toute dépendance.

Dans l'or d'une extrême brillance,

Ne peux m'empêcher de dormir.

 

28 juin 2018

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27 juin 2018 3 27 /06 /juin /2018 04:45

La sérénité n'exclut pas

Qu'attendrissent des souvenances,

Ou des attentes en souffrance,

  Mais elle adoucit tout cela.

 

Au temps de mon adolescence,

J'éprouvais, en début de nuit,

Un ravissement inouï,

Seule dans un profond silence.

 

Soudain, le ciel s'illuminait,

Orné d'étoiles scintillantes.

Lors, sa splendeur éblouissante

 En extase me maintenait.

 

Le destin qui change le sort

Des êtres vivants vulnérables

Fait que l'oubli est secourable,

Quand de vains regrets, il endort.

 

26 juin 2018

 

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24 juin 2018 7 24 /06 /juin /2018 15:10

 

Abondent dans les villes de troublants coloris,

Au pays mirifique où je vis à l’abri.

L'immensité  demeure sereine et lumineuse.

Près de moi des passants ont des mines joyeuses.

 

Au pays mirifique où je vis à l’abri,

Je suis allègrement le chemin que j’ai pris.

Prés de moi des passants ont des mines joyeuses.

Je goûte en liberté des pauses savoureuses.

 

Je suis allègrement le chemin que j’ai pris,

Sous un ciel somptueux dont les bleus se marient.

Je goûte en liberté des pauses savoureuses,

Des grâces imprévues, offrandes fabuleuses.

 

Sous un ciel somptueux dont les bleus se marient,

J’accueille chaque jour, en mon être attendri,

Des grâces imprévues, offrandes fabuleuses.

La beauté du Québec me semble cajoleuse.

 

 24 juin 2018

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22 juin 2018 5 22 /06 /juin /2018 20:40

 

Me sens allègre ce matin.

J'ai donné des soins au jardin.

Ses pivoines sont somptueuses,

Deux roses jaunes, capiteuses.

 

M'y suis attardée tendrement.

M'émeut le magnolia géant,

Une offrande peu ordinaire,

 Que mon donateur mit en terre.

 

Cet homme heureux n'existe plus.

Or ma joie, qu'il avait voulue,

À chaque floraison nouvelle,

  Aussi grande, se renouvelle.

 

Le mystère de l'énergie,

Qui réjouit ou attendrit,

Me fit ressentir sa présence,

Sous le feuillage en surbrillance.

 

22 juin 2018

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22 juin 2018 5 22 /06 /juin /2018 14:47

 

À Alain

 

Invisible, non loin de moi,

Par instant, se trouve peut-être

Un intervenant dont la voix

Me parait venir de mon être.

 

Longtemps, j'entendis des paroles

Porteuses d'émois et de sons

De les capter avais le rôle.

Elles composaient des chansons.

 

Or, à présent, dans le silence,

Je me sens être dérangée.

  Ne pouvant l'éviter, je pense.

Mon esprit demeure chargé.

 

Est agréable l'insouciance,

 Elle laisse l'âme en repos.

J'adorais les extravagances,

  Au temps des attrapes nigauds.

 

21 juin 2018

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